L'autogire a été inventé en 1923 par l'espagnol Juan de la Cierva.

C'est un appareil sustenté par un rotor libre en rotation placé en haut d'un mat et animé par une hélice tractive ou propulsive.

Le modèle mis à disposition par le musée Angers Air Passion est construit suivant la formule développée par Igor Bensen, dans les années 60.

Lors du démarrage du moteur, l'hélice propulsive tourne. Le rotor principal est mis en rotation momentanément par un prélanceur embrayé par le pilote. L'appareil se déplace alors et les pales du rotor sont entraïnées sous l'effet du vent relatif provoqué par la vitesse longitudinale de la machine et l'incidence du rotor.

Quand les pales auront atteint une vitesse de rotation suffisante, l'autogire décollera.

Si la vitesse longitudinale diminue, l'autogire amorce une descente. La perte d'altitude engendre un vent relatif venant du dessous du plan de rotation des pales. Celui-ci entretient alors l'autorotation qui permet le contrôle du vol. Le vol stationnaire n'est donc pas possible.

Contrairement à un hélicoptère, quelques figures engendrant une possible perte de vent relatif sur le rotor, avec perte immédiate et rapide de tours rotor non récupérables, sont totalement interdites sur un autogire et à l'origine de nombreux accidents.

Cet autogire est à ce jour d'origine inconnue. Il nous a été confié par "Espace Air Passion d’Angers".

Dans sa présentation actuelle, l'autogire est équipé de son moteur d'origine : un McCulloch 4318E développant 72 chevaux, un moteur simple allumage 2 temps avec ses 4 cylindres refroidis par air.

Quelques images sur la restauration de l'empennage arrière et son poste de pilotage. Cliquez ici